Bonjour,
Je m'appelle Aurélie, j'ai 26 ans et je partage ma vie depuis un an et demi avec un homme de confession juive, qui est croyant et pratiquant.
Je suis de confession catholique non pratiquante, alors que j'ai suivi des cours de religion étant enfant, je n'ai jamais vraiment été attiré par ma religion, mais j'ai toujours eu la foi.
Cependant depuis quelques années quelques personnes chères m'ont été enlevé de façon tragique, ce qui a provoqué en moi un blocage avec D.
Depuis un an et demi mon ami par sa pratique et ses croyances m'a reconcillié avec D., j'ai retrouvé ma foi. Il n'a pas essayé de promouvoir sa religion, mais il a fait rallumé ces flammes en moi, celles que j'avais perdu à cause de la mort... Je ne vais jamais dans une église car je ne m'y sens pas bien, mais d'avoir un temple où je pourrai qq fois prier ou me rapprocher de D. me manque. Je mange cacher lorsque je suis avec mon ami, et j'essaye de me libérer de mon travail 1 samedi sur 2 afin d'être avec lui pour Shabbat.
Je vis qq fois des instants difficiles, car aux yeux des siens je n'existe pas...pour l'instant...ce qui m'est douloureux...
Il n'assume pas "encore" le fait d'être avec une non juive, de l'aimer, de vouloir s'unir à elle, accepter d'avoir des enfants non juifs...
Je suis tiraillé par l'envie et la peur de me convertir, pas pour lui, mais pour moi, pour notre couple, pour nos enfants. Je veux me rapprocher de D., je veux m'unir devant D., je veux que mes enfants aient une éducation religieuse juive. J'aimerai me convertir, mais j'ai peur de ce que cela implique, car je ne veux pas oublier celle que je suis... et mon ami m'aime aussi pour ce que je suis...
Il ne veut pas que je me convertisse, car il me dit que le processus est difficile et long. Il ne veut pas qu'un jour je puisse lui reprocher ma démarche. Et il me dit connaître des couples dont l'un des deux s'est convertis et au bout d'une dizaine d'année ca n'a pas marché.
J'ai découvert votre forum tout à fait par hasard, et si je pouvais recueillir les témoignages en privé de personnes qui sont dans la même situation que moi, cela m'aiderait fortement.
Ma famille et mes ami(e)s ne sont pas amènent de m'aider, car ils ne comprennent, ni ne ressentent ce que je vis, ni l'amour que je porte à mon ami, qui pour moi est l'homme de ma vie.
Dans l'attente de recevoir vos témoignages je vous souhaite un agréable week end.
Bien à vous
Aurélie